La meilleure piste réside sûrement dans la Société Industrielle d'Electrolyse et de Mécanique Appliquées mise en redressement judiciaire en 1958 par le Tribunal de Commerce de la Seine, sans toutefois que l'on connaisse la date de sa création:
Il existe une piste indochinoise qui ne peut pas être exclue, celle de la mine d'or active en 1944 au Vietnam dans la province de Quangnam. Ceci pourrait expliquer la raison pour laquelle il n'a pas été indiqué d'unité sur les jetons (on s'attend à y trouver des centimes), mais en Indochine il existait bien sûr des centièmes, mais aussi des subdivisions en sapèques de ces centièmes, d'où peut-être l'idée de garder "ouverte" l'unité, et permettant éventuellement une utilisation en métropole avec les mêmes jetons... Il serait cependant étonnant que ces jetons aient échappé jusqu'à maintenant aux études spécialisées sur les monnaies indochinoises, et en outre qu'ils ne portent pas de caractères locaux.
Un piste qui semble devoir être écartée est celle du SIEMA (Service d'Information et d'Etudes du Ministère des Armées), puisque cet organe n'a pris sa dénomination qu'en 1958, ce qui est trop tardif pour avoir utilisé des jetons en principe.
J'ai pu voir émettre lors d'une vente sur Internet l'hypothèse d'une origine belge de ces jetons. Ce n'est bien sûr pas à écarter totalement mais Volant étant un graveur parisien cela parait peu probable.
On trouve également sur Internet une société SIEMA Applications, ayant son établement principal à Rueil-Malmaison et une usine à Villeurbanne (69100), mais sa création ne date que du 25/07/2005 ce qui l'exclut des candidats.
Quant à la possibilité qu'il s'agisse de la SIEMA (Société Internationale des Epouses de Ministres Adventistes), elle parait devoir être écartée totalement.
Un grand merci à Claude Demeester pour les recherches menées.